A PROPOS

Leïla Oubrahim

Titulaire d’un Master 2 recherche en psychologie, neurosciences et cognition, puis d’un second Master 2 me conférant le titre de psychologue, j’ai poursuivi mon parcours académique avec un doctorat en psychologie. Mes travaux de recherche ont porté sur les comportements agressifs et le jugement moral chez les enfants et les adolescent.

Depuis 2015, j’enseigne la psychologie clinique et la psychopathologie à l’université, d’abord à l’université de Tours, puis à l’université Paris Descartes, aujourd’hui Paris Cité. Par ailleurs, je dispense des formations à des professionnels déjà en poste, contribuant ainsi à la transmission et à l’actualisation des savoirs dans le domaine de la psychologie.

Parallèlement à mon activité universitaire, j’exerce au sein d’un établissement médico-social, où j’accompagne des adultes présentant un trouble psychique et/ou un trouble du neurodéveloppement.

Dans mon cabinet à Paris, je reçois des enfants, des adolescents et des adultes. Mon cadre de travail s’inscrit dans une approche psychanalytique, offrant un espace de parole où chaque patient peut, à son rythme, explorer son histoire, ses conflits internes et les résonances inconscientes qui traversent son vécu.

Il s’agit pour moi de proposer un espace suffisamment bon, sécurisant et bienveillant pour accueillir la demande, votre demande, et votre histoire unique et singulière. C’est ensemble que nous cheminerons afin de (re)trouver les ressources en vous. J’ai une approche sensible à la dimension culturelle. Je vous accompagne avec une écoute active, bienveillante et une lecture analytique.

Déficience intellectuelle : qu’est ce que c’est ?

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La déficience intellectuelle


Combien de personnes sont concernées par la déficience intellectuelle en France ?

Selon l’Union Nationale des Associations de Parents, de Personnes Handicapées Mentales et de leurs Amis (UNAPEI, 2018), chaque année entre 6000 et 8500 enfants naissent avec une déficience intellectuelle (DI). Récemment, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM, 2016) a rapporté que 10 à 20 personnes sur 1000 auraient une DI légère à modérée et que 3 à 4 personnes sur 1000 auraient une DI sévère.

Définition : déficience intellectuelle

La déficience intellectuelle fait partie des troubles dits « neurodéveloppementaux ». Nous parlons de déficience intellectuelle lorsque les trois critères suivant sont présents :

  • 1 –  l’apparition de déficits dans les fonctions intellectuelles
  • Cela se traduit par la capacité réduite dans la compréhension de nouvelles informations, dans l’apprentissage et l’application de nouvelles compétences. Nous pouvons observer cela dans différents domaines : le raisonnement, l’apprentissage académique, la résolution de problèmes, la planification, la pensée abstraite, le jugement,  l’apprentissage par l’expérience et la compréhension pratique.
  • 2 –  limitations significatives du comportement adaptatif,
  • C’est à dire : une aptitude diminuée à faire face à des situations de la vie quotidienne. Par exemple, des difficultés à gérer son argent, à effectuer des soins personnels, préparer ses repas, accomplir des tâches ménagères, utiliser le transport en commun, etc.

    3 –  au cours de la période développementale.

    Autrement dit : la déficience intellectuelle se manifeste avant l’âge adulte et dure tout au long du développement, de la vie, de la personne.

  • D’ailleurs la déficience intellectuelle peut être diagnostiquée parfois à un moment prénatale, à la naissance, dans la petite enfance ou plus tard, notamment, lorsque l’enfant rencontrera des difficultés scolaires.

L’Organisation Mondiale de la Santé parle d’un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet. Les difficultés évoquées ci-dessus varient chez les personnes en fonction du degré de leur déficience intellectuelle : légère, moyenne ou sévère.

Lieu de vie et accueil des personnes présentant une déficience intellectuelle en France :

Cela va varier en fonction du degré de la déficience (= niveau de sévérité de leur déficience intellectuelle). Généralement, les personnes vivent dans leur famille et sont scolarisés en milieu ordinaire ou en milieu spécialisé. Cependant, celles qui ont une déficience intellectuelle plus sévère et avec une autonomie limitée, vivent en institution (établissement spécialisé avec possibilité d’externat et-ou d’internat).

En 2013, une enquête publiée par la DRESS (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) sur les « établissements et services pour enfants et adolescents handicapés », nous indique qu’il existe en France, 1 211 Instituts-Médico-Educatif disposant d’environ 69 600 places et employant 45 300 personnes. Ces établissements accueillent des enfants et des adolescents ayant une DI seule ou associée à d’autres troubles ou pathologies. Dans ces IME, le trouble du spectre autistique est le principal trouble associé à la DI avec une prévalence de 15,7 % (DRESS, 2013).

Petit point historique :

Au temps de l’Antiquité grecque et romaine ou encore du Moyen-Âge, lorsqu’un être naissait avec une malformation cela était perçu comme un phénomène relevant de la divinité. Ce phénomène avait pour message ou signification une punition du divin pour les hommes. Dans les années 1800, on utilisait le terme « idiotisme ». Au fil du temps, un groupe de médecins et pédagogues participera à l’évolution de la considération des personnes avec une déficience intellectuelle (terme actuel).

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